photo CONFÉRENCE - LES ÉTRANGERS À BAR-LE-DUC DU PREMIER EMPIRE JUSQU'EN 1890

CONFÉRENCE - LES ÉTRANGERS À BAR-LE-DUC DU PREMIER EMPIRE JUSQU'EN 1890

Conférence - Débat, Vie locale

Bar-le-Duc 55000

Le 15/05/2025

La Société des Lettres de Bar-le-Duc vous invite à assister à la conférence donnée par Monsieur Jean-Paul STREIFF, docteur en Histoire de l’Université de Lorraine : les étrangers à Bar-le-Duc du Premier Empire jusqu'en 1890. Les guerres napoléoniennes, les révolutions de 1830 et de 1848, le conflit de 1870 ont entraîné des brassages de populations. Ainsi, Bar-le-Duc accueille des milliers de prisonniers de guerre autrichiens, prussiens, espagnols. Après la révolution de 1830, la ville héberge des réfugiés polonais chassés par l’occupation russe. C’est à Bar-le-Duc que sont formés trois bataillons de la Légion étrangère avec des volontaires de langue allemande. Après la défaite de 1870, la cité reçoit les Alsaciens et les Lorrains optant pour la nationalité française. Mais la ville subit aussi l’occupation étrangère de 1814 jusqu’en 1817 par des Prussiens. Ceux-ci reviennent en 1870 et s’installent jusqu’en 1873. « Chaque peuple se regarde également dans le regard de l’autre … chacun joue pour l’autre le rôle du miroir. » Entrée gratuite.

photo THÉÂTRE | BÉRÉNICE

THÉÂTRE | BÉRÉNICE

Spectacle, Théâtre

Verdun 55100

Du 01/12/2021 au 02/12/2021

THEATRE mise en scène Isabelle Lafon avec Karyll Elgrichi (ou Isabelle Lafon) Pierre-Félix Gravière Johanna Korthals Altes Judith Périllat assistanat Marion Canelas lumières Jean Bellorini costumes Nelly Geyres « Arrêtons un moment… ». Bérénice commence comme ça. On arrête un moment de vie, on le suspend tellement il est fort. Ce n’est pas juste, d’ailleurs, de dire cela car elle commence par la préface de Jean Racine, par cette voix que j’imagine du vieil homme : « C’est-à-dire que Titus, qui aimait passionnément Bérénice, et qui lui avait promis de l’épouser, la renvoya de Rome, malgré lui, malgré elle, dès les premiers jours de son empire. ». Et nous, assis autour d’une table, nous l’écoutons, prêts à bondir. On peut dire que Racine met la langue dans tous ces états. Mais il y a Rome : « Non, pas de reine étrangère ». Bérénice la juive, Titus le Romain et Antiochus l’Arabe. Qu’est-ce qui empêche d’aimer ? Pas de mélodie chez Racine mais l’existence du contrepoint toujours. Tout avance en même temps : ils jouent, ils sont le regard, et la préface… Le Théâtre écoute. Je n’arrive pas à envisager une distribution classique. Je me pose la question d’un groupe capable de[...]